Aujourd'hui, avant de vous présenter une recette Lyonnaise, je vous propose quelques photos prises à Lyon, en mai 2016. En effet, en dégustant ce plat, que vous découvrirez demain, toutes ces images me sont revenues en mémoire. J'ai envie de vous partager quelques photos de ces 4 jours, que nous avons beaucoup apprécié. Je commence avec cette première fresque des canuts. Pour celles et ceux qui sont intéressés, je vous donne des informations, piochées sur des sites.
Pourquoi à Lyon, appelle-t-on les ouvriers en soie des canuts ?
Le terme de canut est typiquement lyonnais et date du 19ème siècle.
L'Echo de la fabrique organisa entre octobre 1832 et avril 1933, un concours pour remplacer ce mot considéré comme péjoratif par certains canuts. C'est dans ce contexte que ce journal publia une lettre d'un professeur de français, Beaulieu, datée du 27 novembre 1932, qui revient sur l'étymologie du mot canut.
60 ans plus tard, la bible du parler lyonnais publiée en 1894, le Littré de la Grand'Côte de Nizier du Puitspelu, revient sur l'origine du mot canut. Le mot vient de canne et du suffixe "ut" ou "u", qui représente en latin "orem", en français "eur" . Le canut est donc celui qui use de la canne (roseau), dont a été faite la cannette, qui est un petit tuyau de bois que l'on charge de soie, pour faire la trame d'une étoffe.
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Ici vous pouvez admirer le mur peint des canuts de la Croix-Rousse. Pour y accéder , ça grimpe terriblement !!
C’est le mur peint le plus connu de Lyon. Il a favorisé la naissance des suivants. Les raisons de son succès public ? Sans doute l’osmose entre cette représentation géante et très vivante de la Croix-Rousse et ce que ce quartier de Lyon est en vrai. On y retrouve des vrais habitants du quartier et nombre de ses emblèmes, le tout fondu dans cette grande fresque devant laquelle on reste longtemps, comme un globe-trotter devant une mappemonde. C’est aussi son gigantisme, c’est le plus grand d’Europe.
Vous connaissez le principe des murs peints, bien sûr puisque vous vous êtes déjà fait « avoir » par l’effet « trompe l’oeil » d’un mur peint. L’effet trompe l’oeil est particulièrement utilisé sur le mur peint des canuts pour accentuer l’effet face à face que l’on ressent devant cet escalier qui monte dans la façade. Escalier qui, rappelons le tout de même, est une spécialité des Pentes de la Croix-Rousse. Source ici
Du latin trans ambulare (circuler à travers), la traboule est un passage couvert réservé aux piétons qui permet de circuler d'une rue à l'autre en passant sous les habitations, à travers des cours et des escaliers. Les première traboules apparaissent au IVe siècle et étaient construites perpendiculairement à la Saône. On compte plus de 400 traboules à Lyon, dont 200 dans le quartier du Vieux-Lyon. Un grand nombre de ces passages obscurs et mystérieux sont fermés ou condamnés. Toutefois, un certain nombre de traboules restent ouvertes au public. Source ici
La basilic Notre Dame de Fourvière, qui surplombe la ville de Lyon Nous y sommes montés en funiculaire, et sommes redescendus à pied
Au-delà du plaisir qu’il offre de pouvoir contempler des animaux exotiques en semi-liberté, cet espace naturel dans la ville remplit aussi des objectifs pédagogiques et scientifiques. La mise en scène d’un biotope de type subsaharien vise à sensibiliser le public au maintien de la biodiversité du continent africain.
D’une surface de 8 hectares, le jardin zoologique accueille plus de 400 animaux (149 mammifères, 122 oiseaux, 71 reptiles, 100 tortues de Floride) dont près de la moitié participent à des programmes européens d’élevage. En effet le Zoo de Lyon est membre de l’Association Européenne des Zoos et Aquariums et à ce titre agit concrètement pour la conservation des espèces en favorisant la reproduction des pensionnaires qu’il accueille. Les nombreuses naissances d’animaux d’espèces menacées en sont la preuve (girafe, panthère de l’Amour, zèbre de Hartmann, garrulaxe du Père Courtois, lémur à ventre roux…). L'accès aux roseraies, zoo et parc est entièrement gratuit. Pour ce magnifique par, est le poumon de Lyon Source ici
Le Parc offre la particularité de présenter trois roseraies complémentaires.
Cette richesse témoigne de la place prépondérante que la région occupe dans l’histoire de la rose.
La Roseraie internationale s’étend sur 5 hectares et compte plus de 16 000 rosiers, répartis en 450 variétés.
La Roseraie du jardin botanique retrace l’histoire de la rose à travers une collection de rosiers sauvages et historiques.
La Roseraie de concours, dédiée à la création de nouvelles variétés, accueille chaque année le Concours international des roses nouvelles.
En mai 2006, la Ville de Lyon a reçu le label d’excellence à Osaka pour la Roseraie internationale, label dont bénéficient seulement 22 parcs dans le monde. Source ici
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’appellation du lieu dit de « La Tête d’Or » précède de loin la création du parc. La légende voudrait, en effet, que les Croisés y aient enfouis jadis un trésor dans lequel se trouvait une tête de Christ en or. On raconte qu’en 1855, une voyante aurait été engagée pour retrouver le précieux vestige, mais que, malgré tout ses efforts, elle ne put en déterminer l’emplacement. Légende ou réalité, à ce jour le mystère de la « Tête d’Or » n’a toujours pas été élucidé…La création du parcLe parc fût créé au 19e siècle sous l’impulsion du préfet et maire de Lyon Claude-Marius Vaïsse dans le but de « donner de la nature à ceux qui n’en ont pas ». La réalisation du parc fut confiée en 1856 aux paysagistes Denis et Eugène Bühler et à l’ingénieur Gustave Bonnet. Le parc fut ouvert un an après le début des travaux qui prirent fin en 1861. Source ici